Il est évident, la consommation de certains aliments au-delà de certaines limites est un danger pour la santé. C’est pour cela que la législation française a instauré un code de la consommation qui impose l’étiquetage de tous les produits alimentaires afin que leur date de péremption soit identifiée par le consommateur. Pour rappel, c’est à la fin des années 1980 que ce principe d’étiquetage a été appliqué pour la première fois par le groupe de succursale Casino. Plus de 20 ans après, où en sommes-nous ?
Ne pas confondre DLC et DLUO
Ce sont deux termes qui prêtent à confusion dans le langage commercial. En effet, le DLC concerne les denrées périssables et peut être identifié grâce à la mention « à consommer jusqu’au ». Cette date représente une limite contraignante à ne pas dépasser. Au-delà de cette date, le produit en question devient tout à fait impropre à la consommation, donc dangereux pour la santé. Ainsi, la législation française interdit formellement de mettre à la vente des produits alimentaires dont le DLC est dépassé. Ces denrées concernent surtout la charcuterie, les yaourts ainsi que les viandes fraiches. La définition de la limite de consommation d’un produit est laissée au fabricant, mais peut aussi être fixée par une loi.
Ensuite, le DLUO est une autre période de durabilité, le plus souvent fixée par les fabricants, et qui indique la date au-delà de laquelle le produit alimentaire perd ses qualités. Toutefois, le DLUO n’est pas aussi contraignant que le DLC, car au-delà de la date indiquée, la consommation est toujours possible. Parmi les aliments pris en compte par le DLUO, vous avez les gâteaux secs, le café, conserves ainsi que de nombreux produits de consommation courantes. On reconnait le DLUO grâce à l’indication « à consommer de préférence avant ».
Dans la pratique
En France, nous avons une règlementation assez stricte quant au respect du DLC et du DLUO. De nombreux commerces retirent de la vente des produits 2 jours avant la fin du DLC. Toutefois, on remarque les DLC de certains produits peuvent varier selon le fait qu’ils sont vendus en métropole ou dans les DOM-TOM, le transport et la consommation entrant en compte. Par ailleurs, il est même interdit aux associations caritatives de distribuer des produits dont le DLC est dépassé. Ce qui n’est pas le cas des produits sous DLUO qui peuvent être consommés après la date indiquée.